Notre premiere expérience de couchsurfing (réseau social de personnes à travers le monde qui prêtent une "couche" aux visiteurs de passage) en temps que personnes acceuillies n'a pas été triste! Je vous raconte...
J'avais pris contact avec Diego pour dormir chez lui à Loja. Arrivés dans cette ville, j'essaye de le contacter : messages, coup de telephone, rien n'y fait ! L'heure tourne et c'est finalement à 20h30 que nous arrivons à le rejoindre. Mais il a beaucoup de travail et ses soeurs débarquent des ïles Galapagos ... Il n'a pas vraiment de temps ni d'espace pour nous. Du coup, il nous emmène chez un de ses amis, Pablo, qui fait aussi partie du couchsurfing. Nous voilà du coup arrivés dans une résidence d'étudiants, un espece de kot, dans lequel il n'y a ni lit, ni matelas, juste deux mètres carrés de carrelages sur lesquels on peut s'allonger nous deux Romain ! Me voilà en train de me faire une pseudo-épaisseur de semblant de matelas avec tout ce que j'ai sous la main : mon hamac, ma veste, mon essuie et même mon sac comme oreiller! Enfin, on a bien rigolé de la situation avec Romain et meme si cette premiere expérience n'a pas été ultra enrichissante, elle nous a permis de visiter la ville de nuit avec toutes les explications de Pablo et de Javier (encore un coucsurfer local croisé dans la rue), notre hôte d'un soir qui est étudiant en architecture et donc qui nous expliquait plein de choses sur les vieilles maisons coloniales de Loja ...
Ce matin, un peu crevés par notre super nuit il faut le dire, nous partons pour Vilcabamba, petit village au milieu de la nature, connu pour la longévité de vie de ses habitants. C'est ici, dans les années 50, que deux Américains ont étudié les facteurs infuencant cette incroyable espérence de vie (beaucoup de centenaires). Si cette espérance de vie ne semble plus etre d'actualité aujourd'hui (occidentalisation?), le village est tranquille, en pleine nature, et est a deux pas du parque Podocarpus. C'est à cheval que nous avons décidé de le visiter !
Hé ben, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on oublie vite que faire du cheval, ca fait mal au cul! Mais c'était génial. Nous sommes partis avec Manuel, un jeune guide super sympa. Je dois dire qu'une fois ou deux j'ai eu un peu peur: on est très proche du ravin, on a pas de bombe (casque) et le terrain est très très accidenté (mon cheval est d'ailleurs tombé à un moment...). Mais l'expérience valait le coup. Romain a adoré, on aurait dit qu'il avait fait ca toute sa vie! Aucune peur et c'est lui qui redemandait du galop!
Durant la journée, on a pu aussi faire un petit détour d'une heure, à pied cette fois, pour nous retrouver au pied d'une cascade de cent mètres de dénivelé ! Tout mouillés que nous étions pour le retour ! Heureusement, on a pu passer des vêtements secs et c'est passablement épuisés (Remarque de Romain : "c'est pourtant les chevaux qui ont le plus travaillé"...) que nous allons prendre congé de l'Equateur : notre bus pour Piura, première ville au Pérou de l'autre côté de la frontière, part dans quatre heures ... car on voyage de nuit ...
On se revoit donc au Pérou !
Fanny (& Romain pour la fin !)
PS : Vu qu'on a écrit l'article en deux jours, il faut compter que nous sommes déjà dimanche soir ! 18h58 pour être tout à fait complets ...
J'imagine pas la tête de Romain après ces deux pseudos nuits! Déjà ap. l'Amazonie il faisait peur :p
RépondreSupprimerPas très confortable comme nuit avant une journée à dos de cheval !
RépondreSupprimerPour le coup, on a un peu l'impression que Romain monte à l'envers...
Hum... "Couchsurfing" ? Pas trop mon truc ! Notez que, si c'est fiable et permet d'épargner une nuit d'hôtel (ou d'auberge de jeunesse) de temps en temps, pourquoi pas !
RépondreSupprimerPar contre, la balade à dada, ça a l'air d'être le pied ! Et contrairement aux autres "commentateurs" (voir ci-avant), moi je trouve que Romain a un look d'enfer. Très rancho !
Pap'