mercredi 30 novembre 2011

La petite soeur des Galápagos

Un drôle d'oiseau sur l'île de la Plata !
Notre budget serré ne nous permettant pas de visiter les îles Galápagos, nous avons choisi de faire le détour par la petite soeur de ces îles féérique : la Isla de la Plata. Cette île n'est pas volcanique, contrairement aux "autres Galápagos", mais recèle aussi d'espèces protégées comme les piqueros patas azules, les piqueros patas rojas ou les piqueros de Nazca.

Au petit matin, nous sommes accueillis sur la plage par les mouettes et les pélicans, qui engloutissent les restes des poissons laissés par les pêcheurs après le marché quotidien, qui a lieu à même le sable. Nous embarquons avec d'autres, notamment quelques Francais, sur un petit bateau. Destination: Isla de la Plata, durée de la traversée: 1h15. Une traversée de 25 km durant laquelle nous ne verrons ni baleines (pas la saison), ni dauphins (ils sont timides, paraît-il), mais bien quelques oiseaux marins occupés tantôt à pécher, tantôt à suivre notre bateau.

Une fois arrivés à terre, on se ballade sur l'île en compagnie de notre guide local, Richard (!), et on découvre au milieu d'une végétation terriblement sêche les différentes espèces qui la peuplent. Richard (Ricardo de son vrai nom, probablement) nous fait d'abord découvrir les piqueros patas azules (fous à pattes bleues), espèce très spécifique de l'île puisqu'il n'y a qu'ici et sur une des îles Galápagos qu'on en recense ! L'île de la Plata, qui doit son nom à l'argent retrouvé par des archéologues et qui daterait de la période Inca (ce qui prouve que ce peuple savait naviguer contrairement à certaines idées recues), se trouve de ce fait au centre d'un parc naturel protégé et représente en fait l'endroit où les oiseaux viennent se reproduire.
Piqueros de Nazca
Plus loin, on appercoit des piqueros de nazca, autre espèce protégée mais qui ne s'aventure d'ordinaire pas dans les terres, se contentant des abords de récifs. Et en continuant encore un peu, nous tombons sur des nuées de fregatas (ci-dessous à gauche). Cette espèce n'est pas protégée, contrairement aux deux précédentes, ce qui n'empêche que ces oiseaux ne se laissent d'ordinaire pas approcher si facilement ! Et au milieu d'eux, nous apercevons deux piqueros patas rojas (fous à pattes rouges, ci-dessous à droite), reconnaissables à leurs pattes rouges et leur bec bleu. On pourra encore voir quelques vautours survoler l'île et admirer les récifs du versant sud où viennent s'écraser les vagues du Pacifique. Un vrai décor de cinéma, un de plus !



Il n'y a pas seulment l'ìle proprement dite qui abrite des espèces protégées mais aussi la mer qui l'entoure. Après notre randonnée, on expériment la plongée. Juste avant de se jeter à l'eau, notre guide repère quelques tortues géantes (des Galápagos ?) qu'il a tôt fait d'attirer à nous en balancant quelques feuilles de salade par dessus bord ... Une fois les tortues éloignées, notre petite troupe se jette à l'eau pour admirer des poissons. Enfin, surtout Romain, car après seulment quelques minutes, Fanny est littéralement mangée par les méduses! La visibilité n'est pas au top, et on apercoit finalement pas grand chose dans les fonds marins. Romain entrapercoit quelques poissons grisâtres mais parvient tout de même à identifier un sargento mayor, véritable poisson d'aquarium, rayé jaune, bleu et blanc ! Mais hormis cela, on a pas vu grand chose et tout le monde sort de l'eau avec des petites brûlures qui, même si elles n'égalent en rien celles de Fanny, attestent tout de même de la présence (invisible !) de nombreuses (micro)méduses ...

De retour à terre, nous prolongeons cette belle aventure en allant partager un mojito sur la plage (rappelez-vous les bars en bambou) avec Etienne et Corentin, deux Francais jeunes trentenaires qui faisaient partie de notre expédition. Le premier est vendeur d'articles de plage à La Grande Motte, le second instit' à Grenoble. On parle politique (tant belge que francaise), cinéma et même foot ! Mais l'air marin et surtout les nouveaux coups de soleil (des fameux ceux-là !) nous ont épuisés et à 22h, c'est littéralement rongés par le sommeil que nous prenons congé de nos deux potes francais ...

Pour clore ce chapitre, une dernière image, celle du Palo Santo, un arbre local de l'île au senteur d'anis et servant d'encens ! Fermez les yeux et maginez ...


Finalement, la dolce vita ou farniente de Puerto Lopez nous va bien : on reste une nuit de plus !

Fanny & Romain

4 commentaires:

  1. Romanichel, comment tu retiens tous les noms des oiseaux!? Ehe moi aussi je m'étais fait piquer par les méduses, y a que Pierrot qui était resté dans l'eau :)

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  2. Consolation pour Fanny : paraît que les méduses privilégient les "sujets" à peau douce !
    Interrogation à vous 2 : encore toujours des coups de soleil ? Après un mois ? (c'est vrai qu'il a fait gris souvent...)
    Remarque générale : l'île de la Plata a l'air vraiment enchanteresse; et le farniente à Puerto Lopez, je m'y verrais bien !

    Pap'

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  3. Le Piqueros de Nazca a une bonne bouille. Et il est surprenant ce volatile à pattes bleues...

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  4. Je ne sens pas l'anis, par contre j'entends les caquètements, les piaillements et comme tout ça nous fait rêver ...

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