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Bienvenue sur le site du Machupicchu ! |
Bon, alors on voudrait pas se la péter ou paraître vouloir faire les malins, mais y'a pas à dire : avoir la chance de voir
Machu Picchu en vrai n'a rien à voir avec le fait de regarder des photos sur Internet !! Quel spectacle ! A la fois autant superbe et fort différent de
Choquequirao. Car si pour ce-dernier, c'était avant tout le trek et les paysages qui valaient la peine d'être vus, sur le Machu Picchu, c'est la qualité des ruines et leur conservation qui coupe le souffle ...
Et pourtant ! C'est qu'on a failli ne pas le voir ce Machu Picchu ! Qu'on vous explique ...
Pour se rendre sur cet incroyable site, il n'y a pas trente-six solutions : soit vous prenez l'option "
tourisme de masse " et vous optez pour un aller-retour en train (sur l'une des lignes les plus chères au kilomètre du monde : 150 USD !) suivi d'une visite (au pas de course), le tout bouclé en douze heures, soit vous choisissez l'option "
routard sans-trop-le-sou" et vous devrez vous armer de patience, marcher, vous lever tôt, vous en aurez pour quatre fois plus de temps, mais cela vaut à notre avis vraiment la peine de suivre ce chemin spécial "
mochilleros" ("
routards" en espagnol) !
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Col d'Abra Malaga |
Donc, c'est une aventure de quatre jours qui nous attendait et qui devait commencer par un premier bus depuis
Cuzco en direction de
Santa Maria via le col d'
Abra Malaga. Seulement voilà : arrivés au terminal de bus, on s'entend dire que la seule compagnie qui réalise le trajet n'effectue pas la liaison
"pour le moment, car la route est en mauvais état" ... ?? On s'interroge : pour nous, une route en mauvais état est une route aux innombrables nids de poules et on ne peut imaginer qu'ici, au pays où les bus roulent comme des tarés peu importe le climat et l'état des routes, quelques trous dans la route suffisent à annuler une ligne de bus ! Toutefois, on nous renseigne un autre terminal de bus, plus en banlieue, où nous aurons "
peut-être plus de chance" ... Effectivement, nous tombons sur un brave
quidam,
Léo, dont on n'a jamais su s'il était taximan ou non, qui rentre par Santa Maria et cherche des "clients" pour pouvoir se payer l'essence ! Nous voici donc embarqués tous les 4, nous deux plus
Nico et
Juana nos amis de Choquequirao, dans ce qui ressemble à un vieux taco Toyota de 15 ans d'âge en route pour les 230 km qui nous séparent de
Santa Teresa (Santa Maria n'est qu'une étape d'où nous aurions du prendre un autre bus ou taxi).
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Petit problème en ouvrant la porte pour une pause-pipi ... |
Après plus de cent kilomètres, au détour d'un lacet dans la descente du
Abra Malaga, nous comprenons tout à coup pourquoi les compagnies de bus hésitaient à partir : une file de plusieurs kilomètres s'étend sur les pentes de la montagne ! Les bus partis depuis le matin sont ainsi tous arrêtés à la queue-leu-leu, entre les minibus d'agences touristiques cusquéniennes ! Aprés quelques questions, nous avons la réponse à nos interrogations du matin : en raison des fortes pluies (!) de la veille, des éboulements ont eu lieu sur la chaussée qui ne sera réouverte que vers 17h !
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Ce n'était donc pas des nids de poule ... |
Il est midi passé d'une demi heure à peine ... Et on a donc attendu 17h que la route réouvre pour pouvoir continuer !!
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Pendant que la route est fermée, on s'occupe comme on peut ... |
Faut dire qu'ils ont des équipes de vainqueurs, ici ! Entre un brave mec en imper orange fluo qui donne des consignes avec un porte-voix à moitié cassé et les types qui déblayent les roches tombées au balais (!), y'a de quoi encore nourrir certains clichés !
Et déjà avant cela, nous avions eu quelques frayeurs ! Dans la montée de ce fameux col aux décors alpins, notre sympathique Léo faisait systématiquement
crisser les pneus de son taco à chaque lacet ! Oui, oui : en montant ! Et donc le fait de s'être retrouver dans une fameuse file pour la descente n'aura pas été si mal que ça, obligeant notre bonhomme à rouler en file indienne !
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Une fois la route réouverte, obligé de rouler en file indienne ! |
Mais ce n'est pas tout ! Arrivés à Santa Maria, Léo nous annonce que nous devons changer de taxi ! Il s'arrange avec un chauffeur local pour que ce dernier fasse les 40 derniers kilomètres qui nous séparent de Santa Teresa, notre destination finale pour ce premier jour. La route que nous devons emprunter est en réalité une piste àpeine plus large que la voiture, faite de terre (ou plutôt de poussière) et de cailloux, au bord d'un précipice qui va de 20 à 200 mètres ! Il fait tout noir (la nuit est depuis tombée et il n'y a évidemment aucune installation électrique) et seuls quelques minibus des agences cusquéniennes précitées osent s'y aventurer ... Ben nous, on l'a fait en 33 minutes !!! Soit une moyenne supérieure à 60 km/h ! C'est bien simple, on s'est franchement demandé si le nouveau chauffeur,
Walter, voulait battre un record personnel ou s'il voulait tout simplement en finir avec la vie ! A la manière des rallyemans professionnels, il prenait chaque virage à la corde en dérapage contrôlé, tirait à mort dans son moteur à chaque bout plus ou moins droit (on a dépassé le 90 km/h par moment !), et s'est même permis de dépasser les 8 minibus qui avaient entamé cette "route de la mort" avant nous ! Aux dires de Fanny, et pour ceux qui ont vécu l'expérience, la "
course de bus" Riobamba-Cuenca de 2007, c'était de la rigolade ! On est finalement arrivés sains et saufs (on a pourtant pas vu d'autocollant du type "
Solo Dio sabe mi camino" !) à Santa Teresa o`nous avons bondi de la voiture de Walter !!
Le second jour fut plus calme. Mais non moins difficile. 20 kilomètres nous séparaient de
Aguas Calientes, le petit bourg situé à 8 km du Machu Picchu, au pied de la montagne. Contrairement à Choquequirao, le parcours était raisonnablement plat. Mais toujours contrairement à Choquequirao, on n'avait plus la mule ! Et le soleil était à nouveau au rendez-vous pour nous taper sur la callebasse avec insistence !
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Deuxième jour : à pied le long de la voie ferrée,
direction le Machu Picchu |
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Nico en vadrouille ! |
Cela dit, la route est vraiment agréable et nous longeons durant une bonne partie la voie ferrée
Hidroélectrica - Aguas Calientes, bordée d'une part par le rio encerclant la montagne du Machu Picchu (on peut même entrapercevoir au sommet quelques unes des ruines du site) et d'autre part par une intense végétation rappelant certains paysages du film "
Le pont de la Rivière Kwaï". On est finalement arrivés plus ou moins lessivés à Aguas Calientes vers 16h. Il faut imaginer ce petit bourg : une rue principale qui est en fait la voie ferrée (rappelez-vous la première solution pour accéder au Machu Picchu), bordée d'hôtels, d'auberges et de boutiques à souvenirs, façon
western /
far-west américain ! Et tout y est cher ! Les chambres d'hôtel atteignent des sommets pour le Pérou. L'artisant y est deux à trois fois plus cher qu'à Cuzco. Mais bon, au-delà de cet aspect "
tourisme de masse" (pour gros Américains friqués !), le village est finalement assez sympa. Surtout le soleil une fois couché. Mais on n'a pas véritablement profité du village car, le lendemain, une grosse journée nous attendait ...
Lorsque le réveil a sonné à 4h du matin, on s'est franchement demandé depuis quand nous n'avions plus passé une nuit correcte ! L'objectif était en réalitñé d'arriver à l'ouverture du site (6h) afin d'avoir le privilège de contempler le site avant que les groupes d'agence déferlent sur les ruines. Pour accéder au site depuis Aguas Calientes, il y a à nouveau deux solutions : prendre un bus (le premier démarre vers 5h30) et payer 15 nouveaux dollars ou se farcir les 8 kilomètres de montée jusqu'aux portes du site à pied. Et pour cette seconde solution (que nous avons choisie), il est nécessaire de monter les 1600 (approximativement) marches d'escalier depuis
Puentes Ruinas, le
checkpoint situé au bas de la montagne et qui ouvre à 5h. Ensuite, c'est un véritable contre-la-montre qui nous attend : il faut dire que les
mochilleros qui utilisent cette seconde solution et que les horaires matinaux ne rebutent pas sont légion ! Il faut quasiment jouer des coudes pour pouvoir grimper en haut le plus rapidement possible ! Et je ne suis pas peu fier de vous annoncer que votre Romain national s'est finalement retrouvé le troisième touriste au sommet, juste devant l'entrée du site ! Il y avait pourtant plus d'une centaine de routards partis depuis Puentes Ruinas peu avant l'heure prévue d'ouverture ! Maintenant, histoire de casser un peu l'image de super-héro, je pense que je n'ai jamais transpiré autant !! 37 minutes et 30 secondes pour gravir les 390 mètres de dénivelés. Pas peu fier (mais crevé !), le Romain !
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Arrivé parmi les tout premiers, Romain vous présente le site encore
vierge de présence touristique ! Le soleil ne va d'ailleurs pas tarder
à baigner le site de ses rayons ! |
Mais bon, cet effort a vraiment valu la peine, car cela nous a permis de pouvoir entrer sur le site parmi les tous premiers et de pouvoir, l'espace d'une demi heure environ, avoir le site quasiment pour nous seuls ! Pouvoir contempler les ruines au lever du soleil sans aucun touriste (ou presque) qui gâchent les photos, voilà une chance unique que nous avons pu saisir !! Et le résultat est grandiose pour des photos magistrales !
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On est pas mignon ?? |
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Photo pour la postérité : Fanny en haut du Machu Picchu |
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Photo pour la postérité : Romain en haut du Machu Picchu |
En fait, Machu Picchu ("
Vieille montagne" en quechua) est le nom de la montagne sur laquelle a été batie la cité inca au XVe siècle (par
Pachacutec, le même empereur que celui qui a fait ériger Choquequirao). Or, de cette cité, on n'en connaît pas le nom, qui s'est perdu dans les méandres du temps et les destructions espagnoles ! Du coup, ben on lui a donné le nom de la montagne sur laquelle elle était batie :
Machupicchu.
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D'innombrables ruines
parcourent le site ! |
Cette cité possède d'incroyables vestiges dont la conservation s'explique très simplement : les
conquistadores espagnols n'ont en fait pas entendu parler de cette cité et sont purement et simplement passés à côté ! On ne sait d'ailleurs pas grand chose de cette cité. La fonction des batiments et l'historique de la cité ne sont que le fruit des spéculations des archéologues,
Hiram Bingham en tête. Cet Américain, dont nous avions évoqué le nom en parlant de Choquequirao, est considére comme le découvreur scientifique du site qu'il foule pour la première fois en 1911, guidé par un gamin de dix ans dont le père, un agriculteur local, a rancardé l'archéologue sur de "
belles ruines situées non loin de ses champs" ! D'ailleurs, lorsque Bingham arrive sur le site, deux familles cultivent certaines des terrasses incas ! Le site était donc d'une certaine manière toujours habité ... mais enfoui sous une épaisse végétation (ce qui explique là aussi la qualité de conservation des murs).
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Le Temple du soleil |
Aprés plusieurs années de fouilles, de défrichements et d'études archéologiques, le site est reconnu patrimoine mondial de l'UNESCO. On peut y déambuler durant des heures tant le site est plutòt grand. Partagé en deux grandes parties (secteur agricole, les terrasses, et secteur urbain, les batiments), le site comporte de nombreuses maisons mais aussi plusieurs temples dédiés au soleil et à l'observation des astres. Comme nous vous le disions, on en sait finalement peu sur ce site. Tout n'est pratiquement que spéculations, interprétations et approximations ! Mais qu'importe ! Le lever de soleil qui baigne progressivement ces ruines vierges de toute présence restera à jamais gravé dans nos mémoires !
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Chaud, la montée... et
la descente ! |
Enfin, pour terminer, sachez que si vous ajoutez 26 NS aux 126 déjà dépensés pour l'entrée du Machu Picchu, vous aurez accès au
Wayna Picchu ("
Jeune montagne" en quechua). Ce pic surplombe l'ensemble du site et servait vraisemblablement autrefois de poste de vigie, permettant notamment de communiquer avec quelques sites avancés alentours. L'accès y est difficile, l'escalier étant particulièrement étroit et sa pente très raide ! Comme le dit Fanny : "
Plus question de nous bassiner les oreilles avec le fait que Colca, Huaraz ou autres sont dangereux et nécessitent un guide ! Le Wayna Picchu est de loin le terrain le plus dangereux que nous ayons parcouru !" ... De plus, s'il est vrai qu'
il offre un point de vue sur les montagnes alentours qui encerclent véritablement le Machu Picchu, il n'apporte pas grand chose à la visite (peut-être cela peut-il paraître blasé, en raison des paysages admirés durant le trek de Choquequirao).
Une chose est sûre, nous avions dit que "
venir au Pérou sans aller au Machu Picchu serait un peu idiot". Et si les prix sont assez exorbitants (si vous y allez un jour, pensez à prendre votre nourriture et votre eau !!), la dépense en vaut la peine !
Choquequirao pour ses paysages, Machupicchu pour ses vestiges, voilà deux expériences que nous n'oublierons pas de si tôt ... Et c'est d'ailleurs sur cette double expérience inca que nous allons dire au'revoir au Pérou ! Car le temps de récupérer un peu de nos efforts et de nos émotions et nous mettrons le cap sur la Bolivie après-demain ! Peut-être nous vous proposerons un ultime article péruvien pour vous présenter (en deux mots, promis !) la ville de Cuzco, sorte de ville à l'italienne qui synthétise les architectures incas (fondations de batiments) et coloniales (grandes bâtisses et églises imposantes) ... D'ici là, nous vous laissons encore rêver un peu avec quelques photos prises tous azimut sur le site de Machupicchu !
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Le paysage alpin vu du sommet de l'Abra Malaga |
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Fanny est particulièrement heureuse du parcours le
long de la voie ferrée le second jour ! |
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Jour 2 : fatigue !
AVANT |
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Jour 2 : fatigue !
APRÈS |
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Mais la récompense est au bout !! |
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Le soleil berce le site de ses rayons |
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Au sommet, avec Nico et Juana |
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Sur le site, on est surpris de trouver des lamas en liberté.
Romain tente une approche ... |
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A présent qu'il s'est fait un nouvel ami, Romain explique
au lama que Machupicchu est un site très spécial ... |
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A présent, Copain-Lama comprend mieux ce qu'il contemple !
Merci Romain ! |
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Plus tard dans la matinée, le soleil baigne désormais le site tout entier |
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Le Temple aux Trois Fenêtres (super original le nom !!) et le style
caractéristique de l'architecture inca, sans ciment ! |
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L'espace d'une journée, Romain se mue en guide touristique ! |
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Photo prise peu après midi avec, comme on peut le voir en agrandissant
l'image (suffit de cliquer dessus), des tas de touristes arrivant par groupe,
à la chaîne ... C'st tout-de-suite moins ennivrant ! |
Fanny & Romain
PS : La longueur du message ne s'explique que par l'intense émotion ressentie et l'envie de vous y faire goûter un petit peu ! Nous espérons que les "paresseux" nous excuseront !! ;o)
- Vidéo prise en haut du Wayna Picchu :
http://youtu.be/VztnSxs2ZwE
Si Romain a fini 3ème des mochilleros, moi, je serai le 1er des commentatores ! Na !
RépondreSupprimerSans rire, qu'est-ce que les paysages, qu'ils soient gaumais ou mosans, vous paraîtront... fades au retour, après ce que vous aurez vu en pays inca !
Ai beaucoup apprécié le nouveau copain de Romain : très photogénique !
Mais attention : quand lama fâché, lui cracher; donc toi rester gentil avec lama !
Pap'
mes photos préférées sont celles avec le lama =D heu... celle que j'aime le moins, Romain à moitié mort de fatigue :p
RépondreSupprimerDécidément, après l'histoire des tunas, c'est maintenant le joint de la portière qui se fait la malle. Fanny collectionne les tuiles, on dirait !
RépondreSupprimerLes 1600 marches, vous aviez une vue directe sur toutes ou elles ne se dévoilaient que progressivement ? Parce que dans le premier cas, c'est à vous flanquer un coup au moral !
Quelle belle photo que celle de vous deux à l'arrivée sur le site.
De nouveau un grand périple (je comprends mieux pourquoi 4 mois n'auront pas été de trop) mais qui, de toute évidence, valait le coup !
C'est tout simplement magnifique mais surement crevant à souhait.
RépondreSupprimerJ'ai aimé le passage de la portière ne tenant plus qu'un à fil et les lacets à 90km/h. Pas folle la guèpe ! Mais les photos des ruines et le fait qu'il y ai encore tout ce mystère sur ces vestiges me coupe le souffle.
Sur ce je vous laisse vous reposer afin d'entreprendre le voyage vers la Bolivie.
Mais moi j'aime assez les longs articles...surtout que tout y est: "Historico-culturelo-anecdoctico-sympatico-animalo..."
RépondreSupprimerEt c'est vai que la conversation Romain-Lama est fort sympa! ;-)
Comment faire aussi bien par la suite de ce que vous allez voir? J'ai hâte de savoir et de découvrir!
Un beau récit tout y est. On en a chié, mais comme vous le dite on a vraiment pris du bon temps tous ensemble et on en a vu des belles choses. merci encore pour l'aide de ce que vous savez et j'espère vous recroiser par ci ou par là.
RépondreSupprimerSinon Juana est retournée en Equateur hier après midi, je suis le seul con encore sur Cuzco, mais bon ça va se décanter dans peu de temps. Ca me laisse du temps pour écrire mes 2 mois de retard sur mon blog :p
Je vous embrasse, et Fanny Rojo y no jojo o roro hahahaha
Un abrazo fuerte. Nico
Tout à fait d'accord avec Flo. Après avoir atteint de tels sommets (Ah, ah) culturels et autres dans votre trip, que vous réserve la Bolivie ? Quel commentateur a dit que vous seriez encore plus époustouflés ? Si c'est vrai, tant mieux ! Et vive les photos, avec gens du pays, paysages splendides et lamas !
RépondreSupprimerAh la mochila...
RépondreSupprimerSinon, je crois que je suis déjà morte de jalousie, alors je m'en vais. Bon vent les gars!
très belles photos!!! quelle chance vous avez de voir tout ca!! quelle belle aventure! j'avoue je suis jalouse aussi :)
RépondreSupprimerDe tous les articles du blog, je crois que c'est celui qui m'a fait le plus rêver... Et qu'est-ce que ça fait du bien que de quitter la grisaille belge pour s'évader en pays Inca !! Franchement, ça donne des envies de voyages à l'autre bout du monde et des tas d'idées d'aventures... Et puis les photos sont superbes, moi qui avais toujours déclaré que le plus beau pays du monde c'est la Gaume, je vais être de la revue ;)
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